La sagesse d'Amadou Koumba

Le nom Birago Diop me renvoie systématiquement à l’année de mes 10 ans, où nous avons joué à l’école sa pièce de théâtre, L’Os de Mor Lam. Je pense à mes camarades, aux rires qu’on a partagés, au soleil dakarois…



En ce mois de décembre, j’ai comme une envie de chocolat chaud, de plaid douillet et de contes nostalgiques. Birago Diop recueille la sagesse d’Amadou Koumba à travers de nouveaux contes qui égayeront les soirées en famille!

Comme on ne ferme pas sa porte au nez de qui y frappe, Mor Lame offre l’hospitalité en proposant un duel entre cupidité et ténacité. Qui des deux criera victoire?
Pourtant chacun doit savoir que toute heure a une limite, même l’hospitalité. Donner tout et rester nu, c’est plus que de l’imprudence, c’est de l’imprévoyance.
Khary Gaye dépeint les intrications de la téranga et du sikk mais souligne l’importance de la transmission aux générations à venir. A travers les péripéties de Bouki et Leuk, Birago tend le miroir de la nature humaine et nous pousse à réfléchir sur nos choix de vie.

Avec La Cuiller Sale, je réalise la puissance de nos cultures face aux frontières héritées de la colonisation. En effet, ma tante me racontait cette histoire agrémentée de chants durant mon enfance en Guinée. J’ai eu peur des bêtes sauvages, admiré le courage et la bonté de Binta et retenu les leçons prodiguées. Et quelle ne fut pas ma surprise de la redécouvrir au Sénégal, ma deuxième patrie!

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